Depuis 2012, la société Lixora propose Gestool : un logiciel pour la gestion de planning à destination des RH. En avril 2015, la société emprunte à la communauté pour asseoir son offre et s’ouvrir à de nouveaux marchés. Où en est leur activité aujourd’hui ?
Distribué à l’époque dans une trentaine de magasins de l’enseigne U, le logiciel se fraye petit à petit son chemin. De 70 supermarchés aujourd’hui, le programme pourrait bien être utilisé dans 800 commerces, si la situation évolue positivement avec ce partenaire historique, évoque Gérald Nanni, le dirigeant. Le chef d’entreprise, qui souhaitait toucher d’autres marchés, développe : « Nous avons été obligés de réviser un peu notre stratégie, mais c’est une bonne nouvelle, car cela a permis de plus développer le produit. Le financement a permis d’améliorer sa performance et de durablement s’installer auprès de l’enseigne Super U. Cela devrait assurer la pérennité de l’entreprise et permettre d’atteindre l’objectif d’aller aussi vers un marché hors grande distribution. » Si ce projet a donc pris un peu de retard, la société a tout de même obtenu son premier client hors grande distribution : Que Choisir.
Vers l’infini et…vers la Chine !
En un an, la société Lixora a également développé un nouveau produit : une pointeuse physique. « Nous avons fait une étude qui a été positive. Nous avons installé 2 machines jusqu’à présent. Cela nous a notamment permis de travailler avec la Chine. » Pour concrétiser tous ces projets, 40 000€ ont été empruntés par le dirigeant : 15 000€ par voie bancaire et 25 000€ via le financement participatif. Gérald Nanni s’est tourné vers le crowdlending pour deux raisons principalement : la modernité de la démarche et la difficulté d’accès au financement classique. L’entrepreneur raconte : « Vu la petitesse de l’entreprise… J’étais en négociation avec ma banque mais je voulais financer du temps humain, ce qui s’apparente presque à de la trésorerie. » Après 2 mois de discussions, il parvient à valoriser son projet et obtient un peu plus d’un tiers de ses besoins auprès de l’institution financière. « Si j’avais tout emprunté sur LENDOPOLIS, cela aurait été plus rapide », souligne cependant le chef d’entreprise. Il ajoute :
« C’est un moyen moderne qui me plaît. On a des gens plus ouverts en face de nous, qui ont cru en nous. »
Crowdlending : novateur face à l’immobilisme bancaire
Pour les entrepreneurs qui pensent à lancer une collecte de crowdlending, le chef d’entreprise conseille « d’y aller les yeux fermés, mais de ne pas croire que c’est magique. Il ne faut pas le prendre à la légère, car on a des gens sérieux en face de nous. » La rapidité de la collecte n’a laissé aucune chance à l’entourage du dirigeant d’investir : en 3 jours, les 25 000€ étaient rassemblés. Pour Gérald Nanni, le crowdlending amène un côté novateur par rapport à l’immobilisme des banques. « Il y a aussi un côté addictif. J’allais regarder toutes les heures de combien la collecte avait avancé. C’est amusant », raconte l’entrepreneur amusé.
Revoir le projet par ici !