Rencontre.
En février 2017, Lauriane Rivière, salariée d’un salon de beauté Esthetic Center à Toulouse, lance sa collecte de financement participatif. Son projet ? Reprendre l’institut !
Quand Lauriane Rivière, 29 ans, décide de reprendre le centre d’esthétique dans lequel elle est esthéticienne et responsable d’équipe depuis 7 ans, elle se heurte à un mur : « Je suis allée voir le banquier de l’ancienne gérante qui ne me suivait pas car je n’avais pas d’apport personnel. »
Elle décide alors de s’orienter vers un courtier, qui lui recommande LENDOPOLIS. « Je connaissais déjà le crowdfunding et KissKissBankBank car mon mari est musicien et avait déjà fait une collecte », souligne-elle. Convaincue par les échanges avec Nathalie Dubiez (Aureabee), notre partenaire Franchise et Commerce associé, elle décide d’opter pour cette solution de financement alternative.
Fédérer autour du projet et crédibiliser
« Ce n’est clairement pas qu’un apport financier. Une campagne de financement participatif, c’est un vrai coup de communication qui permet de fédérer des personnes sincèrement intéressées par le projet. De plus, les intérêts que je rembourse chaque mois vont directement aux prêteurs : c’est hyper cohérent humainement parlant », exprime la jeune femme. Précurseuse dans son réseau, elle ajoute : « J’étais la 1ère à tester le financement participatif dans le réseau de franchise Esthetic Center. Et le test a été positif. »
Grâce à des articles dans la presse franchise et finance, publiés suite à sa campagne, Lauriane Rivière explique : « J’ai pu me constituer un dossier de presse qui m’a donné de la crédibilité pour aller négocier de nouveaux partenariats. Ainsi je suis allée démarcher des entreprises près de mon institut et j’ai réussi à négocier des partenariats avec Primark et Crédit Agricole notamment. Leurs salariés ont des tarifs préférentiels dans mon institut. » De sa collecte, l’entrepreneuse retient également la rapidité : « C’était la veille de Noël et pourtant la collecte n’a pris qu’une heure. Je n’y croyais pas. » Le point le plus déceptif pour la dirigeante ? Le taux, qui reste plus élevé par rapport à un financement bancaire.
+30 % de chiffres d’affaires
Aujourd’hui, cela fait près d’un an et demi que l’ancienne salariée a pu acquérir et reprendre cet institut toulousain : « Le mois dernier mon chiffre d’affaires faisait +30 % par rapport à N-1. Je suis donc très satisfaite. » Depuis sa collecte, elle a également embauché une personne à temps partiel. La dirigeante, qui partira bientôt en congé maternité, est actuellement en phase de recrutement d’une personne qualifiée, capable de pérenniser ce chiffre d’affaires, pour la remplacer. « L’idée est d’ouvrir un poste à cette personne et que je ne m’occupe plus que de la gestion. Que la clientèle soit gérée par mes salariés », précise-t-elle. D’autres projets participatifs en tête ? « Une fois le remboursement de la 1ère collecte terminé, je pense en réaliser une nouvelle pour l’achat d’un nouvel appareil high tech. En effet, les prêteurs prendront ainsi connaissance de cette nouveauté. Il y aura donc une plus-value en terme de communication! », projète la dirigeante.
Un conseil pour un entrepreneur qui voudrait se lancer ?
« Je conseillerai de bien gérer sa communication : bien synthétiser les infos/images/messages. Je dirai aussi de faire confiance à l’équipe de Lendopolis dont c’est le travail ! », conclut Lauriane Rivière.
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