Témoignage
En juin 2018, Iléo Conseil, cabinet orienté vers l’expertise métier, lançait sa collecte pour embaucher de nouveaux collaborateurs. Son ambition ? Développer sa nouvelle filiale installée à Niort. Rencontre avec son dirigeant.
Quelques mois après sa collecte de financement participatif, les projets de l’entreprise vont bon train. « Nous voulions planifier sept recrutements pour notre nouvelle filiale : quatre en autofinancement et trois avec l’emprunt sur Lendopolis », explique Philippe Czornomaz, dirigeant du cabinet de conseil. Avec son prêt participatif, Iléo Conseil prévoyait d’embaucher un commercial et deux consultants : « Nous avons engagé une commerciale expérimentée qui est arrivée début octobre. Cela va vraiment nous donner un coup d’accélérateur en 2019. Nous avons embauché les deux consultants prévus, un qui arrive à la fin de mois et l’autre en décembre. » En installant cette filiale à Niort, l’entreprise a pour mission d’accompagner les principales mutuelles dans leurs projets d’évolution des processus métier et des systèmes d’information : « Nous avons, en particulier, défini une offre de conseil autour de la blockchain que nous proposons à nos clients en les accompagnant dans la conception de ces solutions. »
Prêt participatif : éviter les lourdeurs du circuit classique
Quatre heures : c’est le temps qu’il a fallu à la PME pour collecter 60 000 euros auprès de 512 particuliers sur Lendopolis. « Le financement participatif est un concept très intéressant. Je trouve le principe assez séduisant », souligne le chef d’entreprise. La raison essentielle pour laquelle Iléo Conseil s’est orientée vers cette solution de financement ? « Le circuit classique comporte de nombreuses lourdeurs. Le financement participatif est au contraire très rapide », débute Philippe Czornomaz. Il poursuit : « Lorsque nous avons pris la décision d’accélérer notre développement à Niort, nous nous sommes tournés vers la banque. Elle mettait un certain temps à nous faire ses retours. Entre temps, j’ai entendu parlé du financement participatif. J’ai alors interrogé différentes plateformes. Les semaines avançant, la banque me demandait de nombreux papiers. C’était très long. » L’entrepreneur décide alors de se tourner vers Lendopolis : « parce que la plateforme a une bonne approche commerciale ».
Obtention des fonds : 3 semaines après la demande de financement
Ce qui a le plus marqué le dirigeant durant la collecte ? « La rapidité ! Je connaissais quelqu’un qui avait fait appel au financement participatif et m’avait dit que c’était rapide. J’ai tout de même été très surpris ! », raconte-t-il. « À partir du moment où j’ai exprimé mon besoin, cela a mis 48h pour recevoir le go/no go de la plateforme. Et entre la demande initiale et l’encaissement des fonds, il a dû se passer 3 semaines », précise le dirigeant d’Iléo Conseil. Si Philippe Czornomaz note le taux d’intérêt plus élevé que dans le circuit bancaire, il ajoute : « Il faut analyser globalement les choses. Il n’y a pas la notion de garantie. Et sur une période d’emprunt courte, la différence n’est pas si élevée ! » Si l’entreprise n’a pas d’autres besoins de financement à court terme, son dirigeant précise : « Pour mes futurs besoins, je ne me poserai pas la question. Je connais la solution : le financement participatif pour la rapidité et l’efficacité. »
« C’est très intéressant de voir que des prêteurs peuvent croire en notre projet », Philippe Czornomaz, dirigeant d’Iléo Conseil.
Un projet bien défini et clair
Quels conseils pour un entrepreneur ou une entrepreneuse qui lance sa collecte ? « Avoir un projet bien défini pour que l’info donnée aux prêteurs soit rassurante. C’est vraiment important que tout soit clair pour les prêteurs, puisqu’ils investissent leur argent. » S’il a aujourd’hui testé le côté emprunteur, le dirigeant n’exclut pas de devenir également prêteur : « D’un côté, cela permet d’aider l’économie et de l’autre, le taux de placement est intéressant. »
Revoir le projet d’Iléo Conseil : développement de l’équipe>