Après le succès de sa franchise Amorino à Toulouse, Gelatonino Festival a emprunté 100 000€ à la communauté LENDOPOLIS le mois dernier. L’objectif ? Ouvrir un kiosque sur l’une des places les plus fréquentées de la ville rose ! Sergiu Mihalache, son dirigeant, nous partage son expérience.
En 2011, Sergiu Mihalache ouvre sa boutique Amorino quasiment sur un coup de tête. Peu après la vente des parts de sa société, le chef d’entreprise se souvient : « Un ancien confrère m’a montré la brochure. J’ai mis 10 secondes à me décider. Un an plus tard, jour pour jour, j’ouvrais ma franchise à Toulouse .» Entrepreneur expérimenté, il a donc quitté la région parisienne pour le Sud et le secteur du transport pour…les glaces italiennes ! Satisfait de cette reconversion, il souligne : « L’enseigne m’apporte tout ! Le conseil, la matière première, la qualité indiscutable des produits, l’accompagnement, l’ambiance, l’environnement familial…» 5 ans après avoir lancé la première franchise toulousaine, il s’est aujourd’hui tourné vers LENDOPOLIS pour financer l’ouverture d’un second magasin — plus précisément, d’un kiosque-glacier. « C’est un financement à taille humaine. De plus en plus, la relation client-banque devient la même que lorsque nous allons faire des courses et se retrouvons face à une caisse automatique. Il n’y a plus de service. Avec les banques, le processus est également très long… », raconte le dirigeant. Ce dernier ajoute : « Surtout que le crowdfunding se développe bien en France et ailleurs. Et comme l’épargne française n’a jamais été aussi élevée, je me suis dit : pourquoi ne pas tester ? »
Son expérience du crowdlending ? Il la note à « 10/10, 5/5 ou 20/20, c’est comme vous voulez ! »
Impressionné par la rapidité de sa collecte — son projet a été financé en 7 jours –, Sergiu Mihalache rigole : « Vous avez fait de moi le champion du monde toute catégorie du clic et de la mise à jour de page…sur tous les devices ! » Ses conseils pour réussir une campagne ? « Y croire jusqu’au bout ! Et en plus d’avoir un dossier solide, bien présenté, il faut se montrer à la hauteur. Vu la nature du financement, notre responsabilité est engagée », avance Sergiu Mihalache. Un mois après avoir récolté les fonds, le projet commence à se mettre en place : « Nous sommes en train d’y travailler ! »
Franchisé crowdlendé
Présenter un projet sur une plateforme de prêt participatif sous le nom d’une marque connue apporte-t-elle un plus ? « Bien entendu mais tout dépend de la qualité de l’enseigne ! Dans ce cas-ci, c’est un plus mais tout dépend de la structure… », souligne le gérant franchisé Amorino. Comme tout franchisé, le dirigeant reste avant tout…un indépendant qui gère ses comptes et financements ! L’entrepreneur a-t-il pour autant choisi de faire remonter l’information ? « Au début, non, car cela revient à chaque franchisé. Mais par la suite, une fois que c’était lancé, oui. Le franchiseur a été très intéressé !», relate-t-il. Convaincu de l’efficacité du crowdfunding, Sergiu Mihalache a également décidé de partager son expérience avec les autres franchisés Amorino lors du prochain Comité de Développement !
Pour revoir le projet, c’est par ici !