Le leader de l’hébergement pour PME et particuliers, Aqua Ray, a emprunté 45 000 € à la communauté LENDOPOLIS pour se développer ! Un an plus tard, où en est leur activité ?
En janvier 2015, Aqua Ray réalisait une collecte pour finaliser le développement d’une nouvelle offre de stockage cloud et financer la commercialisation de cet outil avec une campagne de communication. « Dès l’automne 2015, la commercialisation a pu débuter et nous avons obtenu un succès commercial fin 2015. Aujourd’hui, nous avons une dizaine de petites entreprises qui l’utilisent ainsi qu’une dizaine de collectivités locales. Les collectivités publiques ont besoin de stocker leurs données de manière satisfaisante pour leur sécurité », explique Raphaël Nicoud, président de l’entreprise. Le produit se présente ainsi comme une alternative à Dropbox.
Une solution pour l’immatériel
Différentes raisons ont poussé le dirigeant à tenter l’expérience du crowdlending. La première ? « C’est assez anecdotique : la curiosité. Le crowdlending est un nouveau mode de financement qui n’existait pas il y a 3 ans. En tant que dirigeant, j’avais envie de le tester pour me construire mon expérience », exprime-t-il. Comme deuxième argument, il évoque la simplicité de mise en oeuvre : « Il n’y a pas autant d’administratif à mettre en place qu’avec une banque. C’est pour moi le plus gros avantage.» L’entrepreneur souligne également l’acceptation de besoins de financement plus larges : « Tout ce qui touche à l’immatériel a une bonne réception au niveau du crowdlending, moins auprès des banques. Par exemple, faire financer une campagne de communication. Auprès d’une banque, c’est un motif difficilement finançable pour une petite entreprise comme nous. C’est plus compliqué si ce n’est pas pour financer de la production. Pour les entreprises qui se portent bien, ce qui peut motiver en particulier à passer par le crowdlending, c’est l’immatériel. » Raphaël Nicoud souligne cependant un aspect négatif au prêt participatif : les taux d’intérêt élevés. Il nuance : « C’est explicable comme ce sont des projets différents. »
Rassurer pour éviter la défiance
Outre faire appel à son réseau, le dirigeant conseille aux entrepreneurs qui se lancent dans le crowdlending de « jouer la transparence». Le chef d’entreprise précise : « C’est un nouveau mode de financement. Les gens qui sont prêts à investir dans l’économie ont envie de comprendre, qu’on leur explique pourquoi une société passe par le financement participatif. Ils ont besoin d’être rassurés. Sinon, cela crée de la défiance et c’est probablement la première cause d’échec d’une collecte. »
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