Guillaume a 31 ans, il est ingénieur commercial dans les télécoms et (surtout 😉) il a contribué à une vingtaine de projets sur LENDOPOLIS. Let’s meet !
Depuis combien de temps prêtez-vous en financement participatif et sur combien de plateformes ?
Je dois prêter depuis un an et je suis uniquement présent sur cette plateforme.
Quels montants prêtez-vous en moyenne ?
Je prête des petites sommes : moins de 100 euros. Je dirais entre 30 et 60 euros par projet.
Qu’est-ce qui vous plaît dans le crowdlending ? Comment voyez-vous le secteur, plus largement ?
Cela apporte une vision supplémentaire. C’est bien d’avoir un regard plus complet sur l’économie. On voit des projets qui se montent et qui peuvent même donner des idées. On peut choisir d’adhérer ou pas aux projets. Cela présente une alternative aux banques (bien qu’elles soient tout de même derrière). C’est un système plus proche de l’humain.
Quelles sont vos motivations principales (diversification, rentabilité, financement de l’économie réelle…) ?
C’est un beau mixte de tout cela. Bien sûr, il y a la motivation financière mais il y aussi financer l’économie réelle. Un livret A, cela ne rapporte pas grand chose et on a dû mal à voir où va l’argent… Ici, j’ai l’impression d’avoir une visibilité.
J’ai des placements classiques (livret A, assurance-vie, PEL…) et je suis propriétaire. J’ai également d’autres placements dans l’économie réelle.
Cela correspond bien à ce qu’on dit : “La diversification sécurise le placement.”
Sur LENDOPOLIS, avez-vous une stratégie en particulier ? Comment choisissez-vous vos entreprises ?
Je regarde avant tout si le projet me plaît. J’ai confiance en la sélection de la plateforme. C’est vraiment une question d’adhésion à un projet plus que de fiabilité. Je regarde donc le secteur et ce que fait concrètement la boîte. Globalement, mes critères sont l’éthique et le développement durable.
Concernant les montants prêtés, je prête toujours de manière à avoir des remboursements supérieurs à un euro. Donc, si c’est un projet d’une durée de 36 mois, je prête 36 euros. Si c’est un projet de 60 mois, je prête 60 euros. Cela me permet de recevoir une somme un peu significative chaque mois.
De part votre expérience, quels conseils donneriez-vous à des nouveaux ou aux autres prêteurs ?
Diversifier, prêter des petites sommes à plein de projets et ne prêter que l’argent dont on n’a pas besoin !
Aujourd’hui, les jeunes actifs se tournent plutôt vers des placements sans risque. En tant que jeune, qu’en pensez-vous ?
Effectivement, on est plus dans une logique de sécurisation des placements. Nous ne sommes pas sûrs de l’avenir, il y a la crainte de perdre son travail, on parle de crise financière presque depuis que nous sommes tout-petits… Pour moi, c’est important d’aller vers des placements plus risqués s’ils apportent quelque chose à l’économie réelle, permettent de participer à des projets concrets dans l’économie. Ce ne sont pas des placements en bourse.
Qu’est-ce qui pourrait être amélioré sur la plateforme LENDOPOLIS ?
Une application sur Android.