Vous êtes particulièrement attiré, sur LENDOPOLIS, par les collectes avec des hauts taux de rémunération ? En tant que prêteur ou prêteuse, diversifier ses risques en se constituant un portefeuille équilibré reste pourtant clé. Focus.
Envisager la rentabilité sous le prisme d’un portefeuille entier de prêts et non sous celui d’un projet par rapport à un autre : voilà le point de vue que nous vous proposons d’adopter ! Pour assurer ses investissements et se construire un portefeuille de qualité, un seul mot d’ordre : diversifier ses placements ! Jongler entre les taux de risque, les durées, les secteurs d’activité et les types de projets permet en effet d’avoir un portefeuille moins exposé à un seul type de risque (réglementaire, sectoriel…). La fixation des taux d’intérêt est faite de façon à ce que la rémunération finale – après prise en compte de la fiscalité et du coût du risque – soit la même, quel que soit le projet.
Une entreprise avec un taux d’intérêt plus faible mais aussi… moins risquée
Un projet qui a un taux de rémunération à 6 % bruts annuels sur 24 mois est 4 fois moins risqué qu’un projet présentant une rémunération proche de 8 % sur la même durée, c’est-à-dire 4 fois moins de chance de tomber en défaillance. Un projet à taux assez faible, comme Oracom avec une rémunération de 5,25 % bruts annuels permet, par exemple, de diversifier son portefeuille avec des entreprises moins exposées à une éventuelle défaillance. Ce type de projet permettrait donc potentiellement de diluer des pertes dues aux défaillances d’entreprises plus risquées. “Il faut revenir au lien rémunération/risque et envisager les gains dans la durée” souligne d’ailleurs Juliette Dubuc, directrice des risques chez LENDOPOLIS.
Des taux d’intérêts qui varient
Les taux d’intérêts attribués aux projets varient en fonction du risque et de la durée de l’emprunt. Cette notion de risque prend en compte le secteur, les clients et les fournisseurs de l’entreprise, l’ancienneté de l’entreprise, l’expérience du dirigeant, la typologie du projet ainsi que les éléments financiers tels que le chiffre d’affaires, la rentabilité…
Le taux d’intérêts est donc défini de manière à rémunérer 3 composantes « supportées » par les prêteurs :
1/ le niveau de risque (pour rappel, ces emprunts sont sans caution ni garantie pour les entreprises),
2/ la durée d’immobilisation de la somme investie,
3/ ainsi que la fiscalité imputée aux particuliers.