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Quelles sont vraiment les causes du réchauffement climatique en France ?

Amandine · Sep 4, 2019 ·

En 2100, le nombre de jours de canicule pourrait être de 20 à 40 par an, contre 3 à 10 actuellement. La faute au réchauffement climatique, lié aux émissions de gaz à effet de serre. Mais quelles sont vraiment les causes de ce phénomène en France ? Quels sont les secteurs qui génèrent le plus d’émissions de gaz à effet de serre ? Découvrez-le dès maintenant.

Les grandes causes du réchauffement climatique en France

En France, c’est le secteur des transports qui émet le plus de gaz à effet de serre. En effet, il générait près de 30 % des émissions en 2017. Viennent ensuite l’industrie et le secteur tertiaire (25,8 %), l’agriculture (18,9 %), les activités domestiques (11,7 %), l’énergie (10,9 %) et les déchets (3 %). 

Attention, ces chiffres ne tiennent compte que des émissions de gaz à effet de serre sur le territoire national. Ainsi, elles ne correspondent pas à l’empreinte carbone totale de la France : de nombreuses émissions sont produites dans d’autres pays pour des produits consommés sur le sol français.

Transports et réchauffement climatique

Dans les secteur des transports, ce sont les voitures des particuliers qui ont l’impact le plus conséquent sur le réchauffement climatique. En effet, elles sont responsables de plus de 15 % du total des émissions de gaz à effet de serre sur le territoire. Viennent ensuite les poids lourds (6,3 %) et les véhicules utilitaires (5,8 %). 

Les autres modes de transport ne représentent que 1,9 % du total des émissions de gaz à effet de serre du pays. Par exemple, les vols intérieurs représentent 0,8 % du total des émissions. Ceci peut sembler plutôt faible, mais ce poids est assez considérable lorsqu’on le compare aux 0,1 % que les voyages en train représentent. Ceci explique donc que de plus en plus de voix s’élèvent afin d’interdire certains vols intérieurs. 

Toutefois, ces chiffres ne tiennent pas compte de tout le trafic aérien. En effet, le transport aérien international ajouterait encore 3,8 % à ce bilan total des émissions. 

Envie d’en savoir plus sur le poids du secteur aérien dans le réchauffement climatique ? Découvrez notre article dédié dès maintenant. 

Le poids de l’alimentation et de l’agriculture

Le secteur de l’agriculture est également une source majeure d’émissions de gaz à effet de serre, totalisant 18,9 % du total des émissions françaises. Mais, en réalité, l’élevage représente la moitié de cette part (9 % du total des émissions françaises). C’est même l’élevage bovin qui a l’impact le plus fort : il représente 85 % du total des émissions de gaz à effet de serre liées à l’élevage.

À l’échelle mondiale, l’élevage est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre et 41 % de ces émissions sont dues à la viande bovine. Pourtant, cette dernière ne représente que 22 % de la consommation de viande dans le monde. 

Envie d’en savoir plus à ce sujet ? Découvrez notre article sur l’impact environnemental de l’alimentation. 

Le faible poids de la production d’électricité

En France, la production d’électricité émet peu de gaz à effet de serre. En effet, elle n’est responsable que de 7 % du total des émissions. Comment est-ce possible ? Le pays produit une part importante de son énergie avec des centrales nucléaires, problématiques à d’autres égards mais n’émettant pas de gaz à effet de serre. La forte croissance du secteur des énergies renouvelables explique aussi ce faible poids dans le réchauffement climatique.

La pollution délocalisée

Si l’on ne prend en compte que les émissions produites directement sur le territoire français, la France ne représente que 1 % des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale. Ceci est donc assez peu significatif en comparaison avec la Chine, les Etats-Unis et l’Inde qui émettent autant à eux trois que tous les autres pays. Toutefois, la France ne représente que 1 % de la population mondiale. Elle a donc un profil de pollueur moyen. 

Mais ces données ne concernent que les émissions produites directement sur le territoire français. Ainsi, ceci ne tient pas compte de la pollution délocalisée. En effet, de nombreux biens que nous consommons sont importés. Leur cycle de production a donc lieu dans un autre pays, puis les produits sont acheminés jusqu’en France. Tout ceci produit des émissions de gaz à effet de serre, non comptabilisées dans ces données. 

Ainsi, selon l’INSEE, l’empreinte carbone réelle des Français serait 1,7 fois plus élevée si on y ajoutait la pollution importée liée à leur consommation.

Des émissions de gaz à effet de serre en baisse

Toutefois, certains points sont encourageants : les émissions de gaz à effet de serre ont notamment diminué en France en 2018. En effet, elles ont connu une baisse de 4,2 % par rapport à 2017. Nous sommes passés de 465 millions de tonnes de gaz à effet de serre émises à 445 millions de tonnes. Et, point important, elles ont diminué dans le secteur des transports pour la première fois depuis 2013.

Comment expliquer cette baisse ? L’hiver a été particulièrement doux, ce qui a réduit nos besoins en chauffage. Ainsi, le secteur résidentiel et tertiaire a émis 6,8 % de gaz à effet de serre en moins. Cette situation météorologique a aussi permis d’éviter des pics de consommation. La France n’a donc pas eu besoin d’activer ses centrales thermiques pour subvenir aux besoins énergétiques du pays.

Cette baisse des émissions est également due à la diminution de 1,6 % des émissions liées au secteur des transports alors qu’il s’agit du secteur qui a le plus fort impact sur l’environnement. Les véhicules de livraison fonctionnant au diesel ont réduit de 3,1 % leurs émissions alors que ce parc émet 4 fois plus de carbone que le parc de véhicules à essence. Les émissions liées aux véhicules particuliers ont également diminué de 3,1 %.

Pour atteindre ses objectifs de neutralité carbone, la France a toutefois besoin d’accélérer la réduction de ses émissions. Ces dernières devraient diminuer de 3,5 % en moyenne par an au cours des années 2020, puis de 4,5 % au cours des années 2030 et de 8,5 % au cours des années 2040. 

Envie d’en savoir plus sur la réduction des émissions de carbone ? Découvrez dès maintenant comment réduire votre bilan carbone ! 

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Energies renouvelables émissions carbone, réchauffement climatique

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