L’investissement participatif est une forme d’investissement ouverte à tous qui permet d’investir dans des projets en dehors des circuits financiers institutionnels. Il se démocratise de plus en plus et attire donc l’intérêt d’un nombre croissant d’investisseurs. Mais avant de se lancer, il est important d’en connaître les tenants et aboutissants.
Voici ce qu’il faut savoir.
L’investissement participatif, qu’est-ce que c’est exactement ?
Pour financer un projet, plusieurs options sont possibles. Les entreprises peuvent obtenir un prêt bancaire, utiliser leurs fonds propres ou encore recourir à une aide extérieure (subventions, bourses, prêts d’honneur, love money, etc.).
Mais de plus en plus d’entreprises se tournent vers l’investissement participatif, pour ouvrir leur capital à des investisseurs particuliers. Ce type d’investissement comprend notamment :
- Le crowdequity, aussi appelé financement participatif en actions. Il consiste à investir dans des entreprises en échange d’une partie de leur capital. Ce n’est pas un prêt : l’investisseur ne devient donc pas créancier de l’entreprise.
- Le crowdlending, ou prêt participatif. Il s’agit ici de prêter de l’argent à une entreprise. En échange, elle rembourse et rémunère le prêteur par le versement d’intérêts.
Pour les investisseurs, l’intérêt est de prendre part (tant symboliquement que financièrement) à un projet ancré dans l’économie réelle et de donner du sens à ses placements. L’investissement participatif peut être rentable. Il permet en plus de diversifier son portefeuille et de donner un coup de pouce à des projets en fonction de ses sensibilités. Ainsi, on peut aussi bien investir dans l’immobilier que dans les énergies renouvelables, en passant par les TPE-PME en recherche de fonds.
Quelques chiffres à retenir
Depuis la loi Pacte de 2019, la collecte maximale sur les plateformes de financement participatif est de 8 millions d’euros par projet. Le plafond était auparavant fixé à 2,5 millions d’euros.
En 2021, ce ne sont pas moins de 1,88 milliard d’euros qui ont été collectés. Soit une croissance de 84% par rapport à l’année 2020. Un véritable record. Depuis 2015, les chiffres de l’investissement participatif ont été multipliés par 11,2. Et ce succès ne devrait pas se tarir…
Est-ce risqué ?
Il est difficile d’apporter une réponse générale à cette question. Tout dépend, en réalité, de la nature des projets dans lesquels vous investissez. Reste que tout investissement comporte une part de risque. Il est important de n’investir que ce que l’on est prêt à perdre.
Avec Lendopolis, l’investissement dans les projets liés à la transition énergétique offre entre 3% et 7% de rendement annuel, selon les projets et les opérateurs.
De manière générale, mieux vaut privilégier l’investissement dans un projet qui nous tient à cœur, plutôt que le rendement à tout prix.
Comment se lancer dans l’investissement participatif ?
Concrètement, l’investissement participatif s’opère sur des plateformes accessibles en ligne. À ce titre, faites attention aux arnaques. Vérifiez bien que ces plateformes sont autorisées en France et agréées par l’Autorité des marchés financiers (AMF).
Par ailleurs, avant de vous lancer, renseignez-vous sur le mode de fonctionnement de la plateforme que vous souhaitez utiliser. Comment fonctionne-t-elle ? Quel est le rendement proposé ? Quelles sont les modalités de revente des parts ? etc. N’investissez, enfin, que la somme que vous êtes prêt à perdre.
Les différents outils d’investissement
Selon le type de projet, il est possible d’investir par l’intermédiaire :
- D’actions (c’est-à-dire des titres de participation dans une entreprise) ;
- De contrats de prêt ;
- D’obligations simples ou convertibles en actions ;
- De minibons.
Le contrat de prêt. Il s’agit d’un acte de créance par lequel un investisseur met à disposition d’une entité une somme d’argent appelée capital, que l’entité a l’obligation de rembourser avec intérêts. Ces intérêts sont versés périodiquement, à échéance mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou encore annuelle.
Les obligations simples. Ce sont des titres financiers qui matérialisent une dette qu’une entreprise (dans ce cadre précis) contracte auprès d’un investisseur, appelé créancier obligataire. Lors de l’émission de l’obligation, plusieurs éléments sont fixés comme l’échéance (soit la durée de vie de l’obligation), la valeur nominale de l’obligation, le taux d’intérêt, le mode de remboursement, etc.
Les obligations convertibles en actions (OCA) : les OCA diffèrent des obligations simples en ce qu’elles peuvent être converties en actions. Ce mécanisme permet aux investisseurs de participer au développement de l’entreprise émettrice.
Les minibons. Il s’agit d’une reconnaissance de dette spécifique au crowdlending, par laquelle l’émetteur (l’entreprise) s’engage à rembourser au porteur (l’investisseur) une somme d’argent à laquelle s’ajoutent des intérêts. Les minibons sont nominatifs et remplacent les bons de caisse, qui pouvaient être souscrits de manière anonyme. À la différence des obligations, les minibons ne sont pas des instruments financiers.
Zoom sur l’investissement participatif dans les énergies renouvelables
Le secteur des énergies renouvelables est en pleine expansion. Entre 1990 et 2019, la croissance de ce marché qui regroupe les entreprises des énergies renouvelables (biomasse, solaire, éolien, thermique, hydrogène et hydraulique) s’est élevée à 84%. Il faut dire que la transition énergétique est une nécessité. Tant d’un point de vue pragmatique que légal (voir par exemple la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015).
En Europe, d’ici à 2030, les énergies renouvelables devraient représenter 27% du mix énergétique. Au premier semestre 2021, 140,8 milliards d’euros ont été investis dans les énergies renouvelables, selon les données de l’organisme de recherche Bloomberg NEF. On sait par ailleurs que les actions européennes du secteur des énergies renouvelables ont enregistré en 2019 une meilleure performance que le marché boursier… De quoi proposer de beaux projets (et des rendements prometteurs) aux particuliers qui souhaitent investir dans ce secteur.
Cela ne signifie pas, bien sûr, que les risques de pertes n’existent pas. Néanmoins, les énergies renouvelables offrent aujourd’hui aux investisseurs particuliers la possibilité de donner du sens à leur épargne, tout en la faisant fructifier. C’est le sens de la proposition de Lendopolis, qui offre à chacun la possibilité d’agir concrètement pour la transition énergétique.