Rencontre.
Il y a quelques semaines, l’entreprise canadienne Bizou clôturait sa collecte sur LENDOPOLIS. Son objectif ? Finaliser l’ouverture de sa 1ère boutique française, Gare de l’Est à Paris. À l’occasion d’un séjour dans la capitale, Marcel Labrecque, cofondateur de l’enseigne, est venu nous rendre une petite visite…
décidé de créer “Bizou France” en 2016.
Un cofinancement pour lancer la marque en France
Pour compléter un apport personnel et un emprunt bancaire, l’entreprise décide alors de s’orienter vers le crowdlending. “Nous avons connu le financement participatif par notre courtier au Canada” débute le dirigeant. C’est finalement via le cabinet d’avocats à Paris de Bizou que les entrepreneurs ont fait la connaissance de Nathalie Dubiez, notre experte franchise et commerces associés. “Nous ne voulions pas d’une structure financière étouffante pour débuter notre activité en France. Notre objectif est d’ouvrir 10–12 magasins à Paris. Durant la 1ère année d’implantation, nous avons prévu de créer 40 emplois”, souligne Marcel Labrecque. Pour y parvenir, la franchise réalisera notamment encore 3 collectes d’ici la fin janvier 2018🆒😎.
“Durant la 1ère année d’implantation en France, nous avons prévu de créer 40 emplois.” — Marcel Labrecque, cofondateur de Bizou
Construire sa notoriété en France
“Dès le départ, on sent beaucoup d’accompagnement de la part de LENDOPOLIS. Je n’étais pas “en front” sur la collecte mais c’est ce que mon équipe m’a expliqué. Il y avait aussi une grande rapidité de réponses à nos questions. Nous avions l’impression de poser des questions un peu de “novices” mais on nous répondait toujours rapidement” relate Marcel Labrecque, cofondateur. Ce qui a le plus marqué l’entrepreneur, c’est la rapidité de la collecte et la confiance des prêteur·euse·s, malgré qu’ils·elles ne connaissaient pas la marque. En 4 jours, les entrepreneurs repartaient avec 55 000 € et une communauté de 530 prêteurs. “Bizou n’est pas connu en France. Il reste tout à faire connaître”, souligne le dirigeant. Pour une enseigne étrangère, une collecte en financement participatif, c’est avant tout l’occasion de débuter un ancrage local. Il ajoute : “La collecte permet à Bizou de se faire connaître auprès du grand public. C’est aussi l’occasion de faire de l’affiliation, auprès de futurs franchisés… Il y a donc aussi le côté business : se faire connaître le plus possible par les réseaux locaux.”
Avis aux Parisiens et Parisiennes : le premier magasin, Gare de l’Est vient juste d’ouvrir ses portes 💍👏🎉.
Transparence, mère de confiance
“Je trouve la page de Bizou très bien montée. Il faut se présenter comme un livre ouvert aux utilisateurs. Le fait de ne pas être cachotier, de ne rien avoir à cacher donne confiance”, exprime le dirigeant. Ce dernier souligne également l’importance de la page équipe : “Je pense que voir qui est derrière l’entreprise permet vraiment d’inspirer confiance.” Sur le concept du crowdlending, l’entrepreneur explique : “Je pense que ce type de plateforme est vraiment un plus pour l’économie. Je suis curieux de voir dans combien de pays cela va se développer. Les personnes qui investissent sur une plateforme montrent qu’elles croient en l’économie de leur pays.” Et pour Marcel Labrecque, pas besoin qu’une entreprise ait 35 ans d’existence pour se lancer dans le financement participatif : “Il y a de la diversification sur LENDOPOLIS, c’est vraiment ce que je trouve bien. La plateforme est accessible à tous les projets d’entreprises qui ont de l’avenir, qu’elles vendent des bijoux, des pizzas, que ce soit un cabinet d’avocat…”