Pour agrandir sa franchise Coldwell Banker sur la Côte Basque, DP&P Consulting, spécialiste de l’immobilier de prestige, a emprunté 100 000€ à la communauté. Le dirigeant nous parle de son expérience du crowdlending !
Début 2016, la société basque se voit offrir une grosse opportunité pour agrandir son agence principale : l’espace situé à côté du leur est mis en location. Une contrainte s’annonce cependant : obtenir rapidement les financements pour l’acquisition du droit au bail. Malgré des partenaires bancaires historiques, Pierre Deglaire, le dirigeant, s’est directement tourné vers le crowdlending : « Cela nous a permis de gagner du temps. Il s’est passé 29 jours entre le moment où le dossier a été rédigé et l’obtention des fonds. Il y a une véritable rapidité d’exécution. Nous ne pouvions pas passer à côté du local, de par sa proximité. Je défie une banque de faire aussi rapide ! » L’entrepreneur souligne un amorçage particulièrement véloce : « Cela signifie qu’il y a une vraie communauté de prêteurs.» En optant pour le financement participatif, la société souhaitait montrer une vision plus moderne et efficace : « Les valeurs de LENDOPOLIS se rapprochent de celles que nous voulons partager avec nos clients. »
Lever des fonds et placer sa marque
Le chef d’entreprise pointe un autre avantage du crowdlending : la communication autour de l’entreprise. « On peut à la fois lever des fonds et placer sa marque. Cela permet 2–3 fois plus de retombées médiatiques », avance-t-il. Son franchiseur semble, lui aussi, avoir conscience de cette plus-value : « Il était plutôt intéressé par le processus. Surtout au point de vue du marketing. Cela fait de la publicité. Comme l’opération s’est bien passée, c’est une manière positive de parler de la marque. Cela pourrait également donner l’idée à d’autres franchisés… »
La force d’un nom : un gain de temps
Mais lancer une campagne de crowdlending sous le nom d’une marque reconnue apporte-t-il un plus ? « Je pense que cela nous a aidés, même si la marque n’est pas très connue en France et qu’il n’y a donc pas une énorme visibilité. En cliquant, les prêteurs pouvaient voir les références…donc sûrement plus que si nous étions indépendants », explicite Pierre Deglaire. Dans le quotidien de l’agence, la force du nom « Coldwell Banker » reste un avantage indéniable : « Elle nous permet de gagner du temps. Nous pouvons passer plus de temps à nous intéresser aux clients qu’à essayer qu’ils s’intéressent à nous. » Dans son réseau de franchisés, le dirigeant envisage plutôt le recours au financement participatif pour développer des agences existantes. « Tout ce qui est développement de la croissance interne : humaine, matérielle… », ajoute le dirigeant. Pour les entrepreneurs qui se lancent dans une campagne, Pierre Deglaire recommande : « Il faut faire le travail financier le plus carré possible : mettre au point un business plan clair et identifié. Il faut également montrer que l’on est performant sur notre marché. »
Avec l’emprunt en crowdlending, la société a obtenu le local qu’elle souhaitait et est actuellement en recherche active de nouveaux collaborateurs pour développer son activité.