Rencontre.
Easypics, acteur innovant du décisionnel achats – ventes, a déjà réalisé trois collectes sur Lendopolis. Jérôme Naslin, dirigeant de l’entreprise, revient sur son expérience du financement participatif et sur les actus de ses projets !
Lancée en 2004, Easypics développe des solutions qui permettent aux dirigeants d’entreprise de mieux connaître leurs ventes et achats, afin de prendre des décisions stratégiques. Avec ses 10 salariés, l’entreprise affichait en 2017 un chiffre d’affaires de près d’1,5 million d’euros.
Crowdlending : un argument de négociation avec les banques
Afin de dynamiser et mettre en compétition les acteurs bancaires, le dirigeant avait demandé à ses équipes de se renseigner sur le crowdfunding. Rapidement, elles s’étaient orientées vers le crowdlending, qui semblait mieux adapté aux besoins de la société. Après une étude du positionnement marketing des différentes plateformes, Easypics décide d’opter pour Lendopolis ! Il lance alors sa première collecte en janvier 2015. Aujourd’hui, Jérôme Naslin explique : « Avant le crowdlending, il n’existait pas de solution alternative à la banque et pas de vraie compétition entre les banques. Le crowdlending a permis l’instauration d’une véritable compétition avec le milieu bancaire grâce à la puissance des particuliers qui s’associent. Cela a permis également un moyen de pression pour négocier avec sa banque. » Pour l’entrepreneur, cette opération constitue également une véritable campagne de communication, en parallèle du financement. Derrière ces campagnes se cachent aussi la volonté d’impliquer ses équipes et son entourage dans les projets de la société : « Un des avantages du crowdlending est de pouvoir faire plaisir à une communauté de prêteurs qui cherchent autre chose et qui vous soutiennent. » Le dirigeant envisage ainsi sa communauté de prêteurs comme une vraie “armée” qui le soutient dans la “guerre contre les banques”.
Donner un côté novateur à sa société
Dans sa comparaison avec les moyens classiques de financement, Jérôme Naslin évoque deux autres points forts : la rapidité et l’absence de frais de dossier (qui compense les taux plus élevés).
La motivation engendrée dans les équipes et celle des contributeurs restent ce qui a le plus marqué l’entrepreneur, au cours de ces collectes. Il ajoute : « L’opération nous a permis de faire de la communication dans la presse et a donc largement contribué à l’image de la société en lui donnant un “côté novateur et sympa”. Le rayonnement de l’entreprise s’en est trouvé amélioré. » Aujourd’hui, de nombreux entrepreneurs appellent régulièrement le dirigeant d’Easypics pour avoir son retour d’expérience : « Les petites collectes se bouclent très rapidement seules. Je n’ai donc pas de conseils particuliers. Cependant, pour les objectifs plus importants, il faut se préparer ! Et réfléchir au “bon taux” : quitte à accepter un taux plus élevé que celui des banques pour que le projet soit attractif côté investisseur. Je conseillerais également d’essayer de réduire au maximum la durée de remboursement. »
Retour sur les 3 collectes de notre serial-emprunteur
En 2015, le dirigeant lance sa première collecte de financement participatif pour la réalisation de son site web. Un emprunt déjà remboursé à sa communauté. L’année suivante, l’entreprise passe une seconde fois par le crowdlending pour développer un logiciel favorisant l’embauche des personnes handicapées. L’emprunt est aujourd’hui presque remboursé et la solution est désormais bien utilisée par ses clients. Finalement, en mai 2017, l’entreprise lance sa dernière collecte. Son projet ? Développer des nouveaux services grâce à une embauche et à l’intégration de la base Insee. Aujourd’hui, l’entreprise récolte les fruits des investissements réalisés et souhaite voir ses projets de développement en encore plus grand.
L’info en plus ?
Jérôme Naslin, dirigeant d’Easypics, n’a pas seulement emprunté à trois reprises sur la plateforme. Il a également réalisé une soixantaine de prêts : un utilisateur complet !