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Épargne et inflation : quelles conséquences ? 

Jérémy Razny · Fév 3, 2022 ·

L’ennemi de tout épargnant semble bel et bien s’installer. Il s’agit de l’inflation, dont le niveau a atteint 1,6% sur l’ensemble de l’année 2021. Les prévisions pour 2022 ne sont guère optimistes, la BCE prévoit une hausse des prix de 3,2% en zone euro. 

Or, le rendement des placements financiers préférés des Français (Livret A, assurance vie…) est loin de couvrir l’inflation. À terme, ces placements font donc perdre de l’argent. Mais alors, quelle stratégie faut-il adopter ? 

Voici tout ce qu’il faut savoir pour ne pas (trop) subir les conséquences de la hausse des prix. 

Comment se calcule l’inflation ? 

L’ensemble des biens et des services consommés par les ménages dans une année sont représentés par un panier. Chaque bien ou service qui figure dans ce panier possède un prix, qui varie généralement dans le temps. Le taux d’inflation annuel s’obtient en comparant le prix total du panier au cours d’un mois donné à celui relevé pour le même mois de l’année précédente.

De manière plus précise, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) s’appuie sur l’indice des prix à consommation (IPC), qui est établi sur la base d’un panier de biens et de services actualisé tous les ans. 

Seuls les prix moyens de groupes de produits sont publiés. Chaque groupe (par exemple : l’alimentation) est pondéré dans l’indice global, en proportion de la place qu’il occupe dans les dépenses des consommateurs. Celui-ci est exprimé en base 100 et définit le taux d’inflation. Ainsi, un indice de 102 représente 2% d’inflation. 

Quelles sont les causes de l’inflation ?

En août, septembre et octobre 2021, l’inflation a atteint son niveau le plus élevé depuis treize ans. Quelle en est la raison ? Il y en a en réalité plusieurs, qui tiennent à la conjoncture économique actuelle. 

Tout d’abord, la réouverture rapide de l’économie mondiale en 2021 a causé des difficultés d’approvisionnement du côté des entreprises. Résultat : celles-ci répercutent les coûts sur leurs clients en appliquant des tarifs plus élevés. 

Ensuite, l’augmentation des tarifs de l’énergie, elle-même tributaire d’une pluralité de facteurs (notamment météorologiques) a entraîné une progression rapide des prix. Il est estimé que l’inflation que nous connaissons actuellement est attribuable pour moitié à la hausse des prix de l’énergie.

Enfin, si l’inflation paraît si forte aujourd’hui, c’est parce que les prix étaient anormalement bas les années précédentes. Ce phénomène, appelé “effet de base”, devrait se dissiper progressivement. 

Quel est le rendement réel d’un placement ? 

C’est un fait : l’inflation actuelle menace le taux de rendement réel des placements. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Le taux de rendement réel est le taux de rendement net d’inflation (c’est-à-dire duquel l’inflation a été retranchée). Par exemple, si l’un de vos placements vous rapporte 3% de rendement annuel et que l’inflation est à 2%, votre taux de rendement réel sera de 1% environ (3% – 2 %). 

Avant d’investir, il est donc important de prendre en compte non pas le rendement facial, c’est-à-dire celui qui est affiché (par exemple, pour une obligation, il s’agit du taux de rendement défini lors de son émission), mais le rendement réel. Une distinction qui a toute son importance ! 

Quels sont les supports à éviter en temps d’inflation ? 

Ce n’est pas une nouveauté : la plupart des placements privilégiés par les Français ne rapportent quasiment plus rien. Et le constat est encore plus amer en ces temps de forte inflation. Actuellement, les Livrets A offrent un taux de rendement de 0,5%, tandis que les fonds euros des contrats d’assurance vie affichent un taux moyen de 1%… Avant inflation. 

Le rendement réel du Livret A est donc de -1,1%, contre -0,6 pour le rendement réel du support garanti de l’assurance vie (avant les prélèvements sociaux de 17,2% !). Autant dire que ces produits vous font perdre de l’argent. 

De la même manière, les livrets bancaires (Livret d’épargne populaire, Livret de développement durable et solidaire…) et les plans épargne (PEL et CEL) continuent à vous faire perdre de l’argent avec des taux de rendement réel négatifs. Pour faire fructifier son épargne, mieux vaut donc prendre quelques risques en se tournant vers des produits non garantis.  

Quels sont les supports à privilégier ? 

L’assurance vie ne se limite pas aux fonds euros. En acceptant une part de risque, il est encore possible d’obtenir de beaux rendements. Pour cela, la seule solution consiste à souscrire des unités de compte (UC), c’est-à-dire des supports d’investissement (actions, obligations, ETF, immobilier…) pour lesquels le risque de perte est plus élevé… Mais aussi l’espérance de gain. Pour se prémunir contre l’inflation, on privilégiera les actifs réels, comme l’immobilier. 

À ce titre, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) continuent d’afficher de belles performances, avec un taux de rendement moyen de 4,3% en 2021. Ce rendement correspond aux loyers récupérés par les SCPI, dont l’activité consiste à acquérir et gérer des actifs immobiliers, tels que des commerces, des bureaux, des immeubles résidentiels, etc. 

Selon France SCPI, en 2021, les SCPI diversifiées sur plusieurs types d’actifs ont généré un rendement moyen de 4,86%, tandis que celles spécialisées dans le résidentiel ou la logistique ont généré un rendement de 6%. De manière globale, il est judicieux d’éviter l’immobilier de bureau en raison de la démocratisation du télétravail, sauf pour certains actifs premium. Le bon choix consiste à se positionner sur les SCPI de santé, de logistique ou encore de commerce. 

Enfin, pensez aux placements alternatifs, tel que l’investissement dans les énergies renouvelables. Chez Lendopolis, il est rémunéré entre 3,5 % et 6 % bruts par an, sans frais d’entrée ni de gestion.

Autre option, particulièrement adéquate en période d’inflation : l’investissement dans les articles de luxe, ou autres actifs atypiques. Mais elle n’est pas accessible à toutes les bourses… 

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